Peu intéressant du point de vue industriel quand il est à l’état pur, en raison de ses faibles qualités en vue de l’usinage, le cuivre à l’état d’alliage est au contraire extrêmement prisé pour ses capacités à être usiné. Petit tour d’horizon sur les conditions d’usinage du cuivre.
Ecrouissage et traitements thermiques
La déformation à froid appliquée au cuivre et à ses alliages, appelée écrouissage, sert à augmenter la résistance mécanique du métal. Un tel procédé permet ainsi de réduire la conductivité électrique (déjà extrêmement faible, par rapport aux autres métaux industriels, en ce qui concerne le cuivre), mais aussi d’augmenter sa dureté, sa charge de rupture ainsi que sa limite élastique (allez sur http://www.frwcarobronze.fr/CuZn19Al6.htm pour connaître la charge de rupture propre au laiton). Le traitement thermique, appliqué à certains alliages, est une autre méthode consistant à durcir le métal.
L’usinage des alliages
Contrairement au cuivre, la plupart de ses alliages présentent de grandes qualités d’usinage, en particulier ceux qui contiennent du plomb comme le CuZn19Al6 (cliquez ici pour plus d’infos : Frwcarobronze). Généralement utilisés dans l’industrie du décolletage, ces derniers ont, de plus, une excellente durée de vie, tout en permettant une appréciable vitesse de coupe. Les laitons sans plomb, composés de plus de 30 pour cent de zinc, viennent en deuxième position pour leurs qualités d’usinage.